héroïne

Les «stups» français pessimistes sur le trafic de drogue en Afrique

A écouter les services antistupéfiants français, au diapason de l'Organe international de contrôle des stupéfiants, on est encore loin du compte en matière de lutte contre le trafic de drogue sur le continent africain. 

On prend les mêmes et on recommence, même s'il y a des variantes. La Guinée-Conakry qui avait fait beaucoup parler d'elle en tant que plaque tournante de la cocaïne, jusqu'en 2008, est toujours en pointe, signalent les services antidrogue français. Au début de ce mois de février, un passeur guinéen a été arrêté à l'aéroport de Conakry, porteur de 22 kilos de cocaïne, alors qu'il allait s'envoler pour Bruxelles. Cerise sur le gâteau, il est parvenu à quitter sa cellule dans des conditions plus que suspectes.

L’Afrique, plaque tournante et terre de consommation de l’héroïne afghane

La tendance n’est pas nouvelle mais elle s’accentue. Alors que l’on parle beaucoup du problème de la cocaïne latino-américaine en Afrique, celui de l’héroïne est tout aussi d’actualité. D’autant que des quantités croissantes transitent par la région, tandis que près de 1,7 million de personnes en consomment dans cette partie du monde.

Crédit: Chien-Chi Chang, Magnum photos/MDM

Trafic de stupéfiants : le Nigeria renforce les contrôles sur les vols à destination de la Malaisie

Les autorités nigérianes ont décidé de placer sous haute surveillance les vols en partance pour la Malaisie, suite à l’augmentation du nombre d’arrestations sur ce trajet. Cette annonce de l’agence antidrogue, NDLEA, mardi 27 décembre, intervient alors que le gouvernement nigérian est récemment parvenu à éviter la peine de mort à quatre de ses ressortissants emprisonnés dans ce pays pour trafic de stupéfiants.


Alexandre Schmidt: « La capacité opérationnelle des narcotrafiquants dépasse celle des Etats d'Afrique de l'Ouest»

Cocaïne, héroïne, méthamphétamines...L'Afrique de l'Ouest reste une importante plaque tournante de la drogue indique le dernier rapport de l'Office de Nations unies contre la drogue et le crime, publié le 23 juin dernier.  Pourquoi le trafic continue? Quels sont les liens entre drogue et terrorisme? La lutte contre le trafic est-elle une battaille perdue? Alexandre Schmidt, représentant de l'ONUDC pour l'Afrique de l'Ouest et du centre répond à nos questions. 

Cocaïne saisie au Sénégal en 2007 -Crédit: Flemming Quist/Unodc

RFI : Vous confirmez que le trafic de cocaïne continue de plus belle en Afrique de l'Ouest?

Drogue, affaires et politique au Kenya

Depuis le 1er juin, Harun Mwau, un puissant homme d'affaires kényan, par ailleurs député et ancien ministre,  figure sur la liste noire américaine des acteurs du trafic de drogue dans le monde. Clamant son innocence, il contre-attaque et tente d’obtenir le soutien de son gouvernement.

L'Afrique reste une plaque tournante pour l'héroïne, selon l'OICS

Suite de l’analyse du dernier rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants. Occulté par la publicité faite autour du trafic de cocaïne, la contrebande d’héroïne continue sur le continent africain mais elle y est aussi consommée.

Crédit photo: DEA

L’arrivée en grande quantité de la cocaïne en Afrique, depuis le milieu des années 2000, a fait oublier que la première drogue dure pour laquelle ce continent à servi de plaque-tournante est l’héroïne. Dès le début des années 80, des passeurs nigérians, devenus depuis des acteurs qui comptent dans le trafic international de stupéfiants, allaient chercher de l’héroïne en Asie du Sud*, principalement au Pakistan, pour l’acheminer via l’Afrique, vers l’Europe et les Etats-Unis.

Le continent africain toujours prisé par les trafiquants de cocaïne, selon l'Organe international de contrôle des stupéfiants

L'Organe international de contrôle des stupéfiants a publié son rapport 2010, mercredi 2 février. Je vous propose d'en analyser le contenu en ce qui concerne l'Afrique. Premier volet: la cocaïne.

Photo d'une saisie de plus de 2 tonnes de cocaïne en Gambie en juin 2010. Crédit photo: Soca

Un enseignement d'abord, le rapport de l'OISC confirme que la chute des saisies de poudre blanche sur le continent africain enregistrée en 2008 et 2009 ne signifiait pas que les organisations criminelles latino-américaines ne s'intéressaient plus à cette partie du monde.