Guinée-Bissau

Mauritanie : un trafiquant de drogue français en cavale

Scandale en Mauritanie. Le président de la Cour d’appel de Nouakchott a été radié et quatre magistrats ont été sanctionnés, après avoir fait libérer des personnes condamnées pour un très important trafic de cocaïne. La Cour suprême a annulé cette décision et ordonné la remise en prison de prévenus. Mais entretemps, trois d’entre eux ont fui : deux Mauritaniens, Mini Ould Soudani et Sid’Ahmed Ould Taya, et un franco-africain, Eric Walter Amegan, au parcours pour le moins surprenant.

Nous sommes en août 2007, à Nouakchott. Les forces de l’ordre interceptent un minibus. A bord : une cargaison de plus de 760 kilos de cocaïne. Rapidement, les enquêteurs procèdent à des arrestations. La justice mauritanienne lance également un mandat d’arrêt international contre un Français, Eric Walter Amegan.

Le trafic de drogue n’est pas la seule menace en Guinée Bissau, selon un chercheur

On a parlé de la Guinée-Bissau, le 13 janvier, à l’Institut français des relations internationale (IFRI). Tout en reconnaissant la réalité du trafic de cocaïne dans ce pays ces dernières années, le chercheur français Vincent Foucher estime que la drogue n’est qu’une cause de plus d‘instabilité dans ce pays.