L'organisation de défense des Droits de l'Homme Shovrim Shtika (Brisons le Silence - Breaking the Silence) publie son nouveau rapport disponible ici en intégralité.

Fondée par d'anciens soldats israéliens, l'ONG collecte les témoignages de militaires ou d'ex-militaires faisant le récit d'actes ou de comportements leur paraissant contradictoires avec les droits humains fondamentaux.

Le nouveau recueil de témoignages publié par Breaking the Silence se concentre sur des situations impliquant des enfants et des adolescents palestiniens, entre 2005 et 2011.

Ils se sont baptisés eux-même les "frayerim"... qu'on traduira par "pigeons" ou "dindons de la farce"*

Eux, ce sont des Israéliens souvent jeunes et surtout laïcs, exaspérés de voir leurs compatriotes ultra-orthodoxes échapper au service militaire.

Depuis 2002, l'exemption des "haredim", les "hommes en noirs" appartenant à la frange la plus religieuse du judaïsme, était inscrite dans la Loi Tal. Un texte que la Cour Suprême a jugé contraire aux lois fondamentales de l'Etat hébreu et qui a cessé d'être en vigueur ce 31 juillet 2012. 

Cette semaine, Israël célèbre le Jour du Souvenir (Yom HaZikaron), en mémoire de ses soldats tombés et des victimes du terrorisme. Les jours du calendrier juif commençant à la tombée de la nuit, Yom Hazikaron a débuté ce mardi soir 24 avril par une longue sirène durant laquelle de très nombreux Israéliens se sont figés en mémoire des 22993 soldats tombés sous l'uniforme et des 2477 victimes du terrorisme, selon les chiffres fournis par l'Etat hébreu.

Yom Hazikaron s'achève le lendemain (cette année le mercredi 25 avril) à la tombée de la nuit... et c'est alors que commence le jour suivant, toujours selon le calendrier juif. Il s'agit de Yom Haatsmaout, Jour de l'Indépendance, qui rappelle la naissance de l'Etat d'Israël. La date commémore la proclamation officielle de l'Indépendance par David Ben Gourion, le 14 mai 1948 à Tel Aviv. Et marque donc cette année le 64ème anniversaire de l'Etat d'Israël.

Pour les dirigeants israéliens, pas de doute : c'est bien l'Iran et son allié chiite libanais Hezbollah qui ont commandité l'attentat de New Delhi (l'épouse d'un diplomate israélien et trois autres personnes blessées) et la tentative similaire déjouée en Géorgie ce lundi 13 février 2012.