Archives de mars 2011

Le continent africain toujours prisé par les trafiquants de cocaïne, selon l'Organe international de contrôle des stupéfiants

L'Organe international de contrôle des stupéfiants a publié son rapport 2010, mercredi 2 février. Je vous propose d'en analyser le contenu en ce qui concerne l'Afrique. Premier volet: la cocaïne.

Photo d'une saisie de plus de 2 tonnes de cocaïne en Gambie en juin 2010. Crédit photo: Soca

Un enseignement d'abord, le rapport de l'OISC confirme que la chute des saisies de poudre blanche sur le continent africain enregistrée en 2008 et 2009 ne signifiait pas que les organisations criminelles latino-américaines ne s'intéressaient plus à cette partie du monde.

L'Afrique reste une plaque tournante pour l'héroïne, selon l'OICS

Suite de l’analyse du dernier rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants. Occulté par la publicité faite autour du trafic de cocaïne, la contrebande d’héroïne continue sur le continent africain mais elle y est aussi consommée.

Crédit photo: DEA

L’arrivée en grande quantité de la cocaïne en Afrique, depuis le milieu des années 2000, a fait oublier que la première drogue dure pour laquelle ce continent à servi de plaque-tournante est l’héroïne. Dès le début des années 80, des passeurs nigérians, devenus depuis des acteurs qui comptent dans le trafic international de stupéfiants, allaient chercher de l’héroïne en Asie du Sud*, principalement au Pakistan, pour l’acheminer via l’Afrique, vers l’Europe et les Etats-Unis.