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Mauritanie : un trafiquant de drogue français en cavale

Scandale en Mauritanie. Le président de la Cour d’appel de Nouakchott a été radié et quatre magistrats ont été sanctionnés, après avoir fait libérer des personnes condamnées pour un très important trafic de cocaïne. La Cour suprême a annulé cette décision et ordonné la remise en prison de prévenus. Mais entretemps, trois d’entre eux ont fui : deux Mauritaniens, Mini Ould Soudani et Sid’Ahmed Ould Taya, et un franco-africain, Eric Walter Amegan, au parcours pour le moins surprenant.

Nous sommes en août 2007, à Nouakchott. Les forces de l’ordre interceptent un minibus. A bord : une cargaison de plus de 760 kilos de cocaïne. Rapidement, les enquêteurs procèdent à des arrestations. La justice mauritanienne lance également un mandat d’arrêt international contre un Français, Eric Walter Amegan.

Des policiers nigérians en patrouille en Suisse

Des officiers de police nigérians vont travailler sur le terrain avec leurs homologues suisses. Une expérience pilote, démarrée le 5 septembre, qui vise à lutter contre les réseaux nigérians de la cocaïne dans la Confédération helvétique.

Crédit: Police de Genève

D’ici la fin du mois d’octobre, les habitants de trois cantons suisses (Saint-Gall, Genève et Zoug) auront peut-être l’occasion de croiser des policiers nigérians dans la rue. Les autorités de Berne et de Lagos ont en effet décidé de lancer un projet pilote de coopération afin de mieux lutter contre les réseaux nigérians très implantés dans la confédération où ils contrôlent en grande partie le trafic de cocaïne.

Les conteneurs de la drogue

Chaque année, des dizaines de millions de conteneurs sillonnent les océans. La grande majorité des échanges mondiaux se fait en effet par voie maritime. Une aubaine pour les narcotrafiquants. Ces derniers mois, de nombreux conteneurs bourrés de cocaïne ou d'héroïne ont été saisis dans les ports africains. 

Comment se prépare (et échoue) une livraison record de cocaïne entre l’Amérique du Sud et l’Afrique

Le 28 juillet dernier, Chigbo Peter Umeh, un baron de la drogue nigérian, a été condamné à 30 ans de prison aux Etats-Unis dans le cadre du démantèlement, en 2010, d’un vaste réseau de trafic international de cocaïne qui devait prendre pied au Libéria. D’autres membres de la bande attendent leur jugement. En consultant le dossier judicaire de cette affaire impliquant des Colombiens, des Nigérians, des Ghanéens et un Russe, on comprend mieux comment s’organise un réseau de narcotrafic entre les deux rives de l'Atlantique. Edifiant...

Alexandre Schmidt: « La capacité opérationnelle des narcotrafiquants dépasse celle des Etats d'Afrique de l'Ouest»

Cocaïne, héroïne, méthamphétamines...L'Afrique de l'Ouest reste une importante plaque tournante de la drogue indique le dernier rapport de l'Office de Nations unies contre la drogue et le crime, publié le 23 juin dernier.  Pourquoi le trafic continue? Quels sont les liens entre drogue et terrorisme? La lutte contre le trafic est-elle une battaille perdue? Alexandre Schmidt, représentant de l'ONUDC pour l'Afrique de l'Ouest et du centre répond à nos questions. 

Cocaïne saisie au Sénégal en 2007 -Crédit: Flemming Quist/Unodc

RFI : Vous confirmez que le trafic de cocaïne continue de plus belle en Afrique de l'Ouest?

Drogue, affaires et politique au Kenya

Depuis le 1er juin, Harun Mwau, un puissant homme d'affaires kényan, par ailleurs député et ancien ministre,  figure sur la liste noire américaine des acteurs du trafic de drogue dans le monde. Clamant son innocence, il contre-attaque et tente d’obtenir le soutien de son gouvernement.

Des réseaux nigérians font du trafic de méthamphétamines avec les yakuzas

Comme évoqué dans un précédent billet, l’Afrique monte en puissance comme plaque tournante du trafic de méthamphétamines, notamment vers le Japon. En 2010 et depuis le début de cette année 2011, les arrestations de passeurs sur le continent  transportant ce type de drogue se multiplient. Les organisations criminelles nigérianes sont en pointe dans ce trafic.

I

Le G8 drogue adopte un plan d'action contre le narcotrafic

Les ministres de la Justice ou de l'Intérieur du G8 et de plusieurs pays d'Amérique latine et d'Afrique se sont retrouvés, ce mardi 10 mai à Paris, pour adopter les grandes lignes d'un plan d'action contre le narcotrafic. Organisée à l'initiative de la présidence française du G8, cette rencontre visait principalement à coordonner la lutte contre la cocaïne latino-américaine qui transite par le continent africain.

Jamais jusqu'ici le narcotrafic n'avait été à l'agenda d'une réunion du club des nations les plus industrialisées. Outre les membres du G8, étaient également représentés des pays d'Afrique de l'Ouest, le Maroc, l'Algérie, l'Afrique du Sud et plusieurs Etats des Caraïbes, d'Amérique latine et d'Europe, touchés par le narcotrafic. Avec un objectif: rendre plus efficace la lutte contre la commerce transatlantique de cocaïne.

L'Afrique reste une plaque tournante pour l'héroïne, selon l'OICS

Suite de l’analyse du dernier rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants. Occulté par la publicité faite autour du trafic de cocaïne, la contrebande d’héroïne continue sur le continent africain mais elle y est aussi consommée.

Crédit photo: DEA

L’arrivée en grande quantité de la cocaïne en Afrique, depuis le milieu des années 2000, a fait oublier que la première drogue dure pour laquelle ce continent à servi de plaque-tournante est l’héroïne. Dès le début des années 80, des passeurs nigérians, devenus depuis des acteurs qui comptent dans le trafic international de stupéfiants, allaient chercher de l’héroïne en Asie du Sud*, principalement au Pakistan, pour l’acheminer via l’Afrique, vers l’Europe et les Etats-Unis.

Le continent africain toujours prisé par les trafiquants de cocaïne, selon l'Organe international de contrôle des stupéfiants

L'Organe international de contrôle des stupéfiants a publié son rapport 2010, mercredi 2 février. Je vous propose d'en analyser le contenu en ce qui concerne l'Afrique. Premier volet: la cocaïne.

Photo d'une saisie de plus de 2 tonnes de cocaïne en Gambie en juin 2010. Crédit photo: Soca

Un enseignement d'abord, le rapport de l'OISC confirme que la chute des saisies de poudre blanche sur le continent africain enregistrée en 2008 et 2009 ne signifiait pas que les organisations criminelles latino-américaines ne s'intéressaient plus à cette partie du monde.