Afrique

Drogue : les liaisons dangereuses entre le Brésil et l’Afrique

Le Brésil est devenu une importante porte de sortie pour la cocaïne latino-américaine, notamment vers l’Afrique. Mieux, de plus en plus de trafiquants originaires de continent, opèrent au pays de Lula ou servent de passeurs entre les deux rives de l’Atlantique.

Mauritanie : un trafiquant de drogue français en cavale

Scandale en Mauritanie. Le président de la Cour d’appel de Nouakchott a été radié et quatre magistrats ont été sanctionnés, après avoir fait libérer des personnes condamnées pour un très important trafic de cocaïne. La Cour suprême a annulé cette décision et ordonné la remise en prison de prévenus. Mais entretemps, trois d’entre eux ont fui : deux Mauritaniens, Mini Ould Soudani et Sid’Ahmed Ould Taya, et un franco-africain, Eric Walter Amegan, au parcours pour le moins surprenant.

Nous sommes en août 2007, à Nouakchott. Les forces de l’ordre interceptent un minibus. A bord : une cargaison de plus de 760 kilos de cocaïne. Rapidement, les enquêteurs procèdent à des arrestations. La justice mauritanienne lance également un mandat d’arrêt international contre un Français, Eric Walter Amegan.

Des policiers nigérians en patrouille en Suisse

Des officiers de police nigérians vont travailler sur le terrain avec leurs homologues suisses. Une expérience pilote, démarrée le 5 septembre, qui vise à lutter contre les réseaux nigérians de la cocaïne dans la Confédération helvétique.

Crédit: Police de Genève

D’ici la fin du mois d’octobre, les habitants de trois cantons suisses (Saint-Gall, Genève et Zoug) auront peut-être l’occasion de croiser des policiers nigérians dans la rue. Les autorités de Berne et de Lagos ont en effet décidé de lancer un projet pilote de coopération afin de mieux lutter contre les réseaux nigérians très implantés dans la confédération où ils contrôlent en grande partie le trafic de cocaïne.

Des réseaux nigérians font du trafic de méthamphétamines avec les yakuzas

Comme évoqué dans un précédent billet, l’Afrique monte en puissance comme plaque tournante du trafic de méthamphétamines, notamment vers le Japon. En 2010 et depuis le début de cette année 2011, les arrestations de passeurs sur le continent  transportant ce type de drogue se multiplient. Les organisations criminelles nigérianes sont en pointe dans ce trafic.

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L'Afrique reste une plaque tournante pour l'héroïne, selon l'OICS

Suite de l’analyse du dernier rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants. Occulté par la publicité faite autour du trafic de cocaïne, la contrebande d’héroïne continue sur le continent africain mais elle y est aussi consommée.

Crédit photo: DEA

L’arrivée en grande quantité de la cocaïne en Afrique, depuis le milieu des années 2000, a fait oublier que la première drogue dure pour laquelle ce continent à servi de plaque-tournante est l’héroïne. Dès le début des années 80, des passeurs nigérians, devenus depuis des acteurs qui comptent dans le trafic international de stupéfiants, allaient chercher de l’héroïne en Asie du Sud*, principalement au Pakistan, pour l’acheminer via l’Afrique, vers l’Europe et les Etats-Unis.

Un vaste réseau libanais de trafic de drogue et de blanchiment avec des ramifications en Afrique dans le collimateur des Etats-Unis

Les autorités américaines viennent de placer sur leur liste noire le Libanais Ayman Joumaa, présenté comme étant au centre d’un trafic de cocaïne et d’un dispositif de blanchiment d’argent sale entre l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient, avec des liens en Afrique de l’Ouest.